Prague

Prague en tchèque Praha est la capitale et la plus grande ville de la République tchèque. Elle est la capitale de la région historique de Bohême. Elle est traversée par la Vltava

Prague est située en plein cœur de l'Europe centrale. Elle fut par le passé capitale du royaume de Bohême, du Saint-Empire romain germanique et de la Tchécoslovaquie (ČSR, ČSSR et enfin ČSFR). La ville aux mille tours et mille clochers (qui est encore la caractéristique architecturale de la ville) a miraculeusement échappé aux destructions de la Seconde Guerre mondiale et offre une architecture mêlant les styles préroman,
roman, gothique, baroque, rococo, Art nouveau et cubiste. En 1968, le Printemps de Prague et l'écrasement du « Socialisme à visage humain » par les troupes de l'URSS et du pacte de Varsovie ont profondément marqué les Praguois et inspiré la culture des années 1960-1980. Depuis 1992, le centre ville historique est inscrit sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO.

Prague est la cinquième région urbaine la plus riche de l'Union européenne en termes de PIB par habitant PPA5, derrière la région urbaine de Hambourg mais devant l'Île-de-France6, la progression est continue ces dernières années. En 2015, selon Eurostat, le chômage était de 2,8 % dans la région de Prague. Le contexte économique national est également plutôt favorable car la République tchèque est, avec les Pays-Bas, le pays où le taux de pauvreté est le plus bas d'Europe : il s'établit à 10 % de la population, contre 16 % de moyenne pour l'Union européenne. Prague fait partie des villes mondiales Alpha - (villes globales) d'après le classement GaWC9 de l'université de Loughborough.

C’est en effet une ville pleine de magie, non seulement par la légendaire présence des alchimistes au XVIe siècle, mais surtout par la trace de plusieurs cultures qui se sont entremêlées en ses murs.
Blottie dans les méandres de la Vltava, tour à tour ville royale, cité impériale, bourgade provinciale assoupie puis capitale renaissante d’un État moderne, Prague s’est façonnée une image de « mère des villes », accumulant en couches successives un patrimoine architectural et artistique incomparable.


Les musiques de Mozart, de Dvořák et de Smetana hantent les lieux de promenade de Prague. Sur fond de verres qui s’entrechoquent, les cafés se souviennent encore des débats échevelés des artistes et intellectuels qui renouent ardemment avec leur passé confisqué par les voisins plus puissants. L’ombre du Golem se profile, le soir venu, sur les murs de la ville juive, et de son cimetière. Si la silhouette de Kafka hante encore les escaliers qui montent au château de Prague, les fantômes inquiétants du stalinisme ont heureusement déserté les couloirs du palais présidentiel.